L’anesthésie
Votre cochon d’Inde va subir une intervention chirurgicale (castration, stérilisation, parage dentaire, ablation de kyste sébacé, etc). Pour cela, il va falloir l’anesthésier, et cet acte vous fait peur. Que faut-il savoir ? Quels sont les risques ?
Gaz ou injection ?
L’anesthésie fixe (par injection)
Longtemps considérée comme très dangereuse, l’anesthésie par injection, quand elle est bien pratiquée, ne pose pas de problèmes. On utilise parfois un mélange de kétamine (un anesthétique, molécule de la famille des cycloalkylarylamines) et de xylazine, qui est un sédatif et un myorelaxant, ou bien les produits suivants : Tilétamine-zolazpam, Metedomidine et Diazépam.
L’inconvénient avec l’anesthésie par injection, c’est que le cobaye peut parfois mettre un peu de temps à se réveiller. Il reste “patraque” une bonne partie de la journée, mais heureusement, recommence à manger dès qu’il est bien réveillé. Pendant quelques heures, il a un peu de mal à se déplacer et à manger.
L’anesthésie gazeuse
C’est le type d’anesthésie réputé le plus sûr. Le vétérinaire place un masque sur la tête du cobaye, ou bien le met dans un caisson en plexiglas alimenté par des tuyaux. Il administre ensuite de l’isoflurane. Le cobaye s’endort quelques secondes ou dizaines de secondes plus tard.
L’anesthésie gazeuse a de nombreux avantages. Premièrement, l’intensité de l’anesthésie est réversible. Cela veut dire que le vétérinaire peut ajuster la dose en permanence, et le nouveau dosage prend effet seulement quelques minutes plus tard. De plus, le réveil est rapide, et le temps de surveillance post-opératoire est court.
L’inconvénient, c’est que cette pratique nécessite une surveillance de la part d’un ou plusieurs assistant(s). Celui-ci doit contrôler les paramètres d’homéostasie et la profondeur de l’anesthésie. Cela veut dire qu’un vétérinaire ne peut opérer seul. Ensuite, l’anesthésie gazeuse nécessite la mise en place d’une respiration artificielle par intubation : le cobaye ne peut respirer seul.
Photo : Knotty-Ness